Sonya Mellah, femme inclassable et indomptable au féminin ardant avec une appétence insatiable pour le savoir, la culture et les autres, est polyglotte.
Elle parle le français, l’italien, l’anglais, l’arabe et l’hébreux.
Elle est née et a grandi dans le café parisien que tenaient ses parents, Place de la République, à Paris.
Petite fille, C’est en lavant les tasses derrière le comptoir à écouter les histoires des clients habitués que Sonya développe son imaginaire, le goût pour l’écriture et l’amour de personnages à défendre.
Elle aime la poésie, le cinéma italien, le jazz, s’habiller en costard sexy et rouler en Vespa jusqu’au désert marocain.
Sa vision du monde est plurielle et cosmopolite comme une mosaïque à l’alliage hybride que ce site vous propose de parcourir.

Sonya Mellah peut passer du registre le plus tragique au registre le plus comique, en incarnant des personnages d’une humanité étrangement familière et en même temps lointaine. Héroïne fragile, elle plonge dans les univers de personnages seuls, brisés, de passage, muets, en déroute, humains, allumés, rebuts de la société, un pied dans la vie, l’autre dans la mort, qui tiennent debout, profonds, au féminin blessé, puissant, ardent et plein de secrets.
Récemment, elle a incarné une migrante solitaire en voyage (Noor dans Il Bene Mio de Pippo Mezzapesa), une avocate engagée (Maitre Mariam Imany dans Soumaya de Waheed Khan et Ubaydah Abu-Usayd) ou encore une amoureuse excessive et violente dans « Ne plus Avoir » de Sébastien Dutraive.
Sonya trimballe une poésie, une profondeur et une élégance altière qui teintent ses performances d’un éclat particulier. Actrice polyglotte au visage à l’expressivité de terres éloignées, Sonya nous emmène vers un monde riche de charmes et de mystère.

Sonya Mellah a le timbre chaud, sensuel, conteur, mystérieux et enveloppant, la voix de Sonya Mellah s’est posée naturellement sur les ondes de Fip (vous n’êtes plus là, vous êtes sur Fip). Elle y parle de jazz, world music, théâtre ou poésie pour habiller la programmation musicale. Comédienne de formation, elle sait s’engager dans une gamme de tons plus larges : engagés, rassurants, maternels, journalistiques et droits que l‘on retrouve en voix off de documentaires, dans des rôles de fictions radiophoniques, en doublage ou sur des spots de publicité.

Formée sur les planches, Sonya Mellah fait ses premières classes de théâtre sous la direction de Jean Perimony et de danse classique aux côtés de Elisa Freitas Machado. Elle a travaillé les rôles de Celimène dans le Misantrope de Molière, la Marquise Cibo dans Lorenzaccio de Musset, Sonia dans trois versions de la Vie de Yasmina Reza ou encore Nawal dans Incendies de Wajdi Mouhawad. A Bruxelles, elle interprète le one woman Show humoristique « Beaucoup de choses à vous Djire » écrit par Souad Belhaddad et mis en scène par Laetitia de Fombelle. Elle est en création d’une performance autour de l’œuvre et la vie de Clarice Lispector.

Sonya Mellah écrit avec délice des billets culturels à l’allure coquine pour la chaine de radio Fip, vient de signer le CD de poèmes et percussions Rythm is in my heart, pour l’Orchestre National d’Ile de France, a soutenu un Master en cinéma italien auprès du département d’italien de la fac de Nanterre et développe actuellement son premier scénario de long métrage.